Red Lounge - première soirée

Bertha prend son verre et le sens, puis le dépose devant elle. Elle se tourne, intriguée, vers Jacky et regarde sa main un instant. Elle se décide enfin à lui faire une poigne... un peu trop ferme cela dit, qui se voulait chaleureuse malgré la maladresse.

- Bertha Fontaine... C'est vrai qu'on s'est jamais vues. Mais j'pense qu'à partir d'à soir, on va se r'voir souvent. Ça m'fait plaisir m'dame Fermosa. Vous connaissez la ville depuis longtemps?

Finissant sa question, elle reprend son verre et en goûte une gorgée en attendant la réponse.

La poigne de Jacky se voulut elle aussi assez puissante quand elle serra celle de Bertha. Elle attendit son verre, que le barman posa devant elle mais qu'elle ne toucha pas dessuite.

- ça me plaisir de vous rencontrer, Bertha, permettez que je vous appelle Bertha ? Eh bien, ça fait (Jacky compta les années mentalement) 12 ans que je suis ici, et je connais très bien la ville. ça fait longtemps que vous êtes arrivée ici ?

Jacky prit son verre à son tour, en huma le contenu, incertaine, puis en prit une petite gorgée. De temps à autre, elle jetait des regards par-dessus son épaule, et constata que son mari était à nouveau accroché à son cellulaire.

Sans se faire prier, Philippe prit place près de la femme en rouge, suivant du regard ce qu'elle observait.

- J'oubliais mes manières. Philippe Devreaux. A qui ai-je l'honneur ? dit-il en regardant la jeune femme dans les yeux, un sourire enjôleur aux lèvres.

Était-ce pour faire planer un inconstant mystère que la jeune femme s'enveloppait de silence ? Cette attitude agaçait quelque peu Philippe. Était-elle dépourvue de la faculté de parole ? Peut-être...Il se détourna le regard un instant pour observer ce qui se passait plus bas, puis se pencha vers elle à nouveau :

- C'est quand vous voulez, moi j'ai toute la nuit pour connaître votre nom...dit-il pour détendre l'atmosphère.

Ophélie baissa les yeux une fraction de seconde à la réplique de Phillipe.
Elle releva la tête et lui sourit. Elle répondi dans un murmure, en se penchant
vers Phillipe.

Mon nom est -il si important Monsieur Devreaux?
N'est-ce pas la personne qui est derrière qui importe?

L'accent Européen d'Ophélie rendait sont attitude encore plus mystérieuse.

"Les femmes aiment s'entourer de mystère, mais là, c'en était ridicule" se dit Philippe en lui-même. Cependant, une pensée lui traversa l'esprit, le faisant sourire. Il lui répondit d'emblée :

- Vous avez sans doute raison, mais si je ne savais pas le nom de presque toutes les personnes qui sont ici, comment est-ce que je les appelerais. Prenez cet homme, par exemple. (Il pointa Franco du menton) Est-ce que je l'appellerais "L'homme en noir toujours accroché à son cellulaire ?" Ou encore...(Il pointa Pénélope à l'entrée) "La jolie rouquine" ? Je ne crois pas que ce soit approprié, ne croyez-vous pas ?

Philippe suivit les mouvements de "foule" plus bas, en espérant secrètement que sa tactique aura marché...

Bertha ne broncha pas à la poigne de Jacky, Elle ne prit pas non plus la peine d'adresser une permission particulière pour se faire interpeller par son prénom. Elle esquissa un sourire timide en coin, laissant Jacky compter mentalement les années. Elle lui répondit vaguement:

- Je suis dans cette ville depuis quelques années, mais pas autant. Et je ne la connais pas pour autant non plus. J'me tiens surtout là où c'que j'travaille.

Elle la regarde un moment.

- Pis j'pense pas vraiment qu'c'est votre genre de place. Ça explique pourquoi on s'est jamais croisées, faut croire. Vous devez être plutôt du genre opéra, pis théâtre, j'me trompe?

Jacky sourit à la dernière réplique de Bertha. Elle se tourna pour lui faire face et remarqua qu'elle la dépassait presque d'une tête.

- Eh bien, je ne fréquente pas assidument les théâtres et les opéras, cela m'ennuie profondément. Je préfère laisser ça au clan de la Rose. Non, je préfère les spectacles de musique, où est-ce que ça bouge un peu plus...Et vous, où est-ce que vous travailiez ? répondit Jacky, en prenant une nouvelle gorgée de son verre.

Mélisandre sembla intriguée et se leva pour aller à la rencontre de Kate.

- Bonsoir Madame, je crois que nous nous sommes déjà rencontrées, n'est-ce pas?

Elle lui fit un sourire invitant, lui montra le siège à côté de kate et ajouta:

- Je peux?

Elle n'attend pas la réponse et s'assoit

- Vous ne vous souvenez peut-être pas de moi...

- J'travaille dans un club. Une boîte de nuit.

Elle lance un regard vers Mélisandre qui changeait de place.

- Un genre de place qui rend hommage à... au.. au frottage là.

Elle semblait un peu mal à l'aise de parler de son travail. Elle semblait mal à l'aise, tout court.

*Sans la regardé,elle dit*

-Je me souvien tres bien de vous......vous etes cette proprietaire de boite qui etes de concert avec cette femme titanesque que jai du avertire de se presenté aux autorité.
Ravie que vous aillez enfin decidé de le faire.

*elle repris un visage un epu plus normal et la regarda ensuite un moment*

-Je peut faire quelque chose pour vous? car dison que dhabitude on vien pas s'assoir en ma compagnie......j'effraie les gens i parait......

Mélisandre acquiesca de la tête.

- Oui, Mélisandre, enchantée

Elle tend la main

- Peur de vous? À moins que vous en ayiez contre moi... je n'en vois pas de raison. Cependant, à voir votre tête, j'ai cru que peut-être moi je pourrais tenter quelque chose pour vous...

La femme devant elle ne semblait pas vouloir pousser vers une discussion plus prolongée. Jacky répondit à sa dernière phrase de manière plutôt détachée :

- Ah...En effet, ce n'est pas le genre d'endroit que je fréquente. (Elle se tourna de nouveau vers Franco, un sourire aux lèvres) Disons que je n'en ai pas vraiment besoin. Mais ce fut un plaisir de faire votre connaissance...On se reverra sans doute. Bonne fin de soirée, dit Jacky en faisant un léger signe de la tête.

L'ancienne Brujah prit son verre pour marcher vers le coin où était assis son mari, qui raccrocha aussitôt son téléphone.

Ophélie laissa échapper un léger rire avant de détourner les yeux de Phillipe.
Elle Regarda vers la direction que celui-ci montrait et apperçu Franco. Elle
L'observa pendant quelque seconde avant de répondre.

Vous n'auriez qu'à dire Ma dame ou Monsieur... Mais puisque que vous êtes
quelqu'un de peu de patience, je ne puis que vous offrir ceci. Mademoiselle
Du Rocher.

À cette dernière phrase, Ophélie sétait retournée vres Phillipe. Puisque qu'elle
ne levaitpas la voix elle s'était penché un peut plus. Ce qui donna que leurs visages
se retrouvaient très près. Elle laissa passer quelque instant avant de reporter son
attention sur les gens présents dans la salle. Elle en profita pour croiser le regard
du Gardien et de lui sourire.

Enfin, une réponse satisfaisante, se dit Philippe en lui-même. Quand la demoiselle approcha un peu trop près son visage du sien, il eut un mouvement de recul.

- Bon, Mademoiselle Durocher... Si je fie à votre accent, vous n'êtes sûrement pas d'ici. Vous nous arrivez sans doute d'une contrée mystérieuse, dit Philippe prenant un air faussement mystérieux..

Ophélie leva un sourcil à la réaction de Phillipe, elle profita de l'exscuse de
regarder en bas pour cacher sa propre réaction. Contrée mystérieuse... si on veux...
Elle se tourna complètement vers Phillipe afin de lui répondre.

Vous avez l'air un peu nerveux Monsieur Devreaux.... Je ne pensais pas vous faire cette
effet. Peut-être que vous devriez profiter des moments présents et vous détendre. Les
responsable de cette ville ne sont pas encore présent dans la salle... Mais dites moi...
vous dites que vous connaissez les noms de presques toutes les personnes présentes...
Alors dites moi qui est cet homme que vous sembler connaître très bien. "L'homme en
noir toujours accroché à son cellulaire ?"

Elle parla d'une voix très douce, mais un peu plus fort, puisque que Phillipe semblait
craindre les raprochement.

Après plusieurs reniflements et paniotages frénétiques sur le clavier (peut-être même un peu trop frénétiques), Squid s'exclame dans le vide.

* Renifle *

- Bon, qu-qu-qu-quat-t-t-torze minutes que ça m'a p-p-p-pris pour arranger t-t-t-ta g-g-g-gaffe.

Il donne un bon coup de doigt sur le clavier.

- Je viens de t-t-t-t'envoyer qu-qu-qu-quequchose. T-t-t-t'as qu-qu-qu-quat-t-t-torze heures p-p-p-pour le t-t-t-trouver pis t-t-t-t'en d-d-d-débarrasser.

* Renifle *

Il prend une pause, l'air surpris. Il regarde l'une de ses multiples montres.

- C-C-C-Comment sinon quoi? T-t-t-t'as déjà p-p-p-perdu tr-tr-tr-quarante secondes!

* Renifle *

Il porte la main au bluetooth à son oreille et se met à regarder son entourage, au balcon comme au parterre, en pianottant joyeusement sur son napperon.

Il lève la main et appelle du haut de son 4'8".

- On p-p-p-peut avoir à b-b-b-boire.

* Renifle *

S'il avait été impoli et grossier comme il le fut jadis, Philippe aurait répliqué "T'es dans ma bulle, princesse, t'approche pas !" Cependant, cent années de servitude auprès de Franco lui avaient appris les bonnes manières. L'une d'entre elle consistait à ne pas révéler constamment le fond de sa pensée. Cependant, en regardant son ancien régnant, qui entoura les épaules de sa femme de son bras, il eut un soupçon d'envie...Perdu dans sa rêverie, il observa quelques secondes le couple pour ensuite reporter son attention vers la demoiselle :

- Ah lui, c'est Franco, il est, pour ainsi dire, mon...patron. Il est responsable de la sécurité de la ville et est comme...une sorte de mentor pour moi.

Philippe repensa avec amertume les douces années où il fut goule à l'abri du besoin et du danger. Si le destin l'avait épargné, il aurait volontiers accepté l'étreinte de la part de son régnant.

- Si vous voulez en savoir plus, il faudra aller lui demander vous même.

Ophélie écoutait avec intérêt les paroles de Phillipe sur Franco. Elle ne dit
rien pendant quelques secondes, semblant remettre de l'ordre dans ses idées.
Elle fut sur le point de répliquer quelque choses quand elle s'arrêta dans son
élan. Elle mit la main dans un petit sac assortis à sa tenue. Ophélie en sortie un
cellulaire qui vibrait. Elle eu un léger froncement de soucils en regradant le
numéro apparaissant à l'écran. Elle leva les yeux vers Phillipe.

Veuillez me pardoner quelques instants....

Elle se leva et se dirigea vers le fond de la mézanine en répondant un simple "Oui"
au télléphone. Le reste de la conversation se perdit dans la musique du lounge tant
Ophélie parlait doucement.

Si Phillipe ragarda dans sa direction il put voir une certaine tention dans l'attitude
de la femme. Elle garda cepandant un air neutre. La conversation ne durant pas plus
de deux minutes. Ophélie racrocha, puis regarda le cellullaire quelques temps avant
de venir rejoindre Phillipe. Elle lui offrit un sourire en exscuse.

Je suis déolée pour se léger désagrément.

*Kate observa la femme devant elle,pensive et fini par dire*

-Je crain que le probleme ne sois pas dans vos corde et nous depasse tous.......de plus,l'autre partie du probleme est plutot personelle,et encore la,je doute que vous puissiez malgré votre gout de m'aidez,i faire quelque chose desollé,mais merci quand meme......

Philippe savait qu'il devait être patient avec les femmes, et celle-ci n'échappait pas à la règle. Il finirait bien par en apprendre un peu plus sur elle. Il la laissa aller à la conversation, observant ses réactions à mesure qu'elle parlait au cellulaire.
Quand elle revint vers lui, il adopta une attitude empathique :

- Vous avez l'air soucieuse, ma chère, ce n'est rien de grave, j'espère.