Red Lounge - première soirée

La soirée promettait d’être longue…

Stavros ressentît à nouveau l’envie de rêvasser et de piquer un somme, mais face à tous ces distingués dignitaires ce serait sans doute mal vu que de s’endormir en pareille situation…

Il ferma à demi son œil gauche, observant la scène qui se déroulait devant lui. Visiblement, ce n’était pas la nervosité qui accablait cet homme… Écoutant attentivement les paroles de la Freddezza, il nota la défense que celle-ci fît de sa propre personne. Il songea aussi à rejoindre son employeur mais jugea qu’elle était déjà suffisamment accablée pour ne pas y ajouter sa propre présence à ses côtés.

Faisant glisser son fauteuil roulant aux côtés de la Freddezza, il lui adressa ces paroles, compréhensibles seulement de ceux parlant le langage moscovite

… Не надейтесь компенсацию для того… Това́рищ…

Puis jeta un regard en biais vers la salle avant de replanter le sien sur la Freddezza
…
-Peut-être m’avez-vous disculpé un peu trop rapidement… Suis-je le seul à croire que mes charmes peuvent être la cause de ce choc ?

Sans attendre de véritable réponse à sa dernière boutade, il fît viré sa chaise pour se tourner vers la Prince. Il inclina légèrement la tête avant de demander sur un ton neutre et avec son français à fort accent ;

Madame, puis-je humblement demander la permission de passer un coup de téléphone afin que mes sbires patrouillent les environs extérieurs ?

En entendant le 'bang' causé par la chute d'Orphélie, Angela se retourna net pour regarder ce qui venait de se passer. Elle allait réagir lorsqu'elle des gémissements de douleurs s'éleva doucement d'ou se tenait Jacky... Ce qui aurait semblé un détail que bien des gens n'auraient pas entendu ni même remarqué dû à l'orgueil de cette ancienne brujah... La baronne retourna alors immédiatement son attention sur Jacky qui s'était assis. Visiblement, la souffrance venait d'augmenter d'un cran et la tension dans la salle n'aidait en rien son amie.
Sa voix s'éleva alors dans la salle pour qu'elle atteigne les oreilles de Franco.

- Franco... On a besoin de ton bureau...

Elle cacha tant bien que mal son stress... Mais le shérif comprit immédiatement que ce n'était pas pour Angela... D'autant plus que quelques secondes à peine après, Angela et Jacky apparurent dans les escaliers... Jacky étant dans les bras de la Baronne.... Sans un mot, elle amena son amie dans un endroit calme ou elle pourra éviter l'ambiance... Le bureau de Franco était pour l'instant le meilleur endroit accessible...À partir de là, on verra la suite, mais elle avait maintenant une priorité, s'occuper de Jacky en l'absence de Franco concentrer sur la sécurité.

La douleur devenait de plus en plus insupportable, mais l'orgeuil l'emporta sur la souffrance. Cependant, malgré toute sa bonne volonté, Jacky ne put réprimer longtemps la douleur. Elle essaya en vain de retrouver une certaine sérénité, mais l'animosité ambiante n'aidait en rien...

Puis, la Baronne vint vers elle...Elle plongea son regard bleu dans le sien, des larmes vermeilles coulaient sur ses joues, tandis qu'elle se pinçait la lèvre pour ne pas hurler de douleur. Angela put déceler dans le regard de Jacky une détresse impropre à l'ancienne Brujah.

Mais le geste d'Angela toucha profondément Jacky, qui, malgré son orgueil démesuré, se laissa transporter jusqu'à un endroit plus calme, sans dire un mot...

Debout près de la porte, Franco tendit l'oreille, silencieux à ce qui avait lieu dans l'élysium. Cette fois, la Prince ne semblait pas vouloir flancher sous aucun prétexte. Le Ventrue ferma son attention à tout ce qui aurait pu le distraire. Mais son oreille attentive perçut le mouvement de la mezzanine, puis la voix d'Angela. La Baronne redescendit avec Jacky dans les bras. Cette dernière avait les yeux clos, les mains posés sur son ventre.

Sans un mot, il marcha rapidement vers la Baronne, l'air d'abord fâché mais qui s'adoucit quand l'une des mains de sa bien-aimée vint se poser sur sa joue. Elle lui dit quelques mots en espagnol. Franco fit quelques pas vers ce qui serait son bureau pour la soirée. Il déverrouilla la porte pour laisser entrer les deux femmes.

Son inquiétude grimpa d'un cran quand il ferma la porte mais il savait son épouse sous bonne garde. Chemin faisant, il s'arrêta près de la Prince, lui murmura quelques mots à l'oreille, puis retourna vers la porte, l'air placide et glacial.

Toutes les portes, les unes après les autres se fermèrent dans une succession de claquements suivis du cliquetis de lourds verrous. Puis, David se déplaça calmement vers l'une de ces portes, fouilla dans l'une de ses poches et en sortit un petit boitier qu'il ouvrit, en retira une petite pile de disque et en déposa un sur le pas de la porte. Il se dirigea vers une autre pour et en déposa un autre et fit ainsi pour toutes les portes, les unes après les autres. Lorsque Franco ressortit de la pièce où s'était réfugiées Jacky et Angela.

David se retourna vers la Prince et prononça d'une voix posée et puissante.

- Votre Majesté, votre requête est remplie telle que vous l'avez formulée. Toutes les issues sont scellées et plus personnes ne peut sortir de la pièce où ils se trouvent présentement.

Il se retourne vers la porte qu'il vient de sceller puis se retourne vers la Prince.

- Oh... Et je suggère "fortement" de vous tenir eloignée des portes.

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Mélisandre regarda Philippe prendre place auprès d'elle et lui sourit gentilment.

- Bonsoir, Monsieur. Je suis ravie de pouvoir avoir cet instant en votre compagnie. Voyez-vous, je ne voudrais surtout pas vous paraître des plus impolies, mais je n'ai pu m'empêcher de remarquer une certaine amertume vous envahir lors d'un discours que vous avez tenu en compagnie de la Prince de cette cité. Je dois aussi vous avouer que je me suis sentie interpellée par cette amertume que j'ai pu déceler....

Elle se pencha vers lui, pour baisser le ton, profitant de la cohue extérieure à leur entretien afin de préserver la discrétion du sujet qu'elle s'aprêtait à soulever.

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Gail observait les allées et venues qui fusaient de toutes parts, l'air un brin amusée. Elle discutait à voix bassre avec son primogène tout en observant, pointant un acteur ou un autre de cette scène mélodramatique délicieuse. Elle observait surtout La fredezza, ou Katarina, qui l'avait fixée à son tour puis écouta ses hypothèses l'air d'autant plus amusé. Tandis que tout le monde s'agitait, Gail lança un dernier regard vers son primogène, puis un autre vers Tyler avant de s'avancer vers la table ou s'étaient tenu le trio Ventrue. Elle remarqua le petit sac à main rouge posé sur la table, le prit, l'ouvrit, et en retira un Blackberry qu'elle consulta immédiatement. elle appuya sur un bouton et le porta à son oreille et attendit, concentrée. Elle s'éloigna avec le cellulaire et le sac à main, faisant fi des objections qui auraient pu intervenir.

- Bonsoir. La propriétaire de cet appareil semble avoir eu un malaise. Auriez-vous des renseignements à prodiguer aux autorités en place autour de cette personne, je vous prie?
- ...
- Effectivement
- ...
- Votre nom?
- ...
- Il ne vous sera pas possible d'effectuer cette tâche pour l'instant. Combien de temps s'écoule habituellement avant qu'elle ne se remette?
- ...
- Je vous rappellerai.

Elle raccroche aussitôt. remet le blackberry dans le sac à main et le place sous son bras pour se diriger vers le corps inanimé d'Ophélie.

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Penelope Suivait la scène du regard, sans bouger, quand Harvey s'approcha et se joignit à elle.

Il lui dit, l'air excité:

- Cette soirée est une mine d'or pour les potins, vous ne trouvez pas, ma Chère?
Il n'attendit pas sa réponse qu'il poursuivait déjà:
- C'est à croire que ces 10 ans passés dans l'ombre ont provoqué une démangeaison galopante de déferler sur le premier venu tout le fiel accumulé au cours de cette petite décénie. Elle a bien raison, notre bien aimée Prince, ces querelles gamines ont tout du divertissement de pacotille. Il me semble que nous devrions émaner plus de grâce dans nos conflits...

Pénélope regarda Harvey, l'air las, puis sans un mot, reporta son regard sur la scène, le laissant déblatérer sans vraiment l'écouter.

Et lui pourtant, continuait son discours, dérapant sur des idées de soirées à organiser, etc.

Katarina regarda ce qui se passa d'un air découragé et méprisant... Voilà pourquoi elle haissait tant la camarilla parfois... Si peu de considérations pour les leurs... Ils agissaient tous comme si de rien était... Sa voix changea soudainement, la bestialité grandissant en elle...

- Non mais n'avez vous pas honte... Quel manque de respect envers votre Prince que d'agir comme si elle n'avait pas parlé! Vous êtes tous là à avoir de futiles conversations... Suis-je vraiment seule dans cette pièce à me préoccuper de cette personne qui vient de perdre conscience? Vous croyez que c'est une partie de plaisir ou quoi!

Katarina prit de grand inspiration avant de se retourner vers la Prince.

- Excusez madame cet emportement, mais je ne peux supporter de voir une camarilla qui s'entraide si peu surtout en temps trouble comme les nôtres... Ils n'ont pas l'air de comprendre que la paix dans cette ville ne sera bientôt plus une réalité et qu'ils devront travailler ensemble... Je ne peux non plus supporter une telle inconsidération envers votre personne et votre autorité. En espérant que mes paroles ferront réagir certains... Cette situation n'a rien d'amusante...

Cette fois ci, Katarina ne regarda personne... Personne sauf la Prince. Un regard déçu, un regard que Fianna déchiffra facilement... Fianna savait d'ou venait sa déception...

- Et Vous cher dame qui semblez connaître assez Madame Du Rocher, assez pour utiliser impunément son téléphone et savoir tout à propos qui rejoindre, vous devriez peut-être répondre à la question de la Prince et faire preuve d'un peu de respect envers son autorité, plutôt que de vous taire et de rire de la situation alors qu'il est évident que ce téléphone que vous avez fait vient de répondre à nos questions... Alors combien de temps cela prend-t-il avant qu'elle s'en remette?

Katarina s'était tourné vers Gail le regard dur.

*La Prince fulminais et etait decouragé,elle ecoutais les gens parlé et vaqué comme si elle n'avais rien dit,la seul personne qui avai tennue compte de ses dire etait le couple Fermosa Carera,le guardien,et La Fredezza......ce que elle en avais marre de tout ca,et ca se lisais tres bien dans son regard,puis elle dira alors en activant Presence 1*

-Tres bien vous voulez continuez ainsi? je vais vous montrez desormais......
A partir de ce soir,tout statut est suspendue i compris celui de reconnue!!! et cela pour tout le monde!!!
Il n'y aura plus d'elisyum jusqua ce que j'en decide autrement!!! Vous etes sur mon domainne et allez commencez a le comprendre peu importe la maniere!!!
Le premier qui ose ensuite me deplaire ou manquez a une seul des regle etablie recevra le chatiement exemplaire et sans proces et je serais le seul juge jury et bourreau!!!
Et si cela deplais a quelqun ou si quelqun a quelque chose a ajouté pour contredire cela,et bien il est banni seance tennant SUIJE DESORMAIS ASSEZ CLAIRE?

*elle avais hurlé la derniere phrases avec un ton de colere terrible*

-Et pour ceux qui arrive ici ce soir et se crois deja tout permis,laissez moi vous dire que votre cas sera tres bientot reglé si vous ne fermez pas votre clapet.


*Tyler nen revennais juste pas de la situation,tout ce chaos en une seul soiré,et encore,cetait la premiere a laquelle il vennais en cette ville,une bonne raison pour ne plus i revennir ensuite il se disais.
Il s'alluma un cigare et tourna le regard vers les porte qui se scellais pour empeché toute sortie de la pieces,se disant que la soiré va etre longue......*

*le primogenne Nosferatu resta de marbre,et croisa juste les bras aux coté de son comparse,choisissant le silence par prudence*

*le primogenne Brujah lui rageais dans son coin avec les autres de sonc lans,mais aussi choisissa de ne pas rouspeté envers la prince*

*alors que le primogenne gangrel lui qui s'en foutais,resta adossé la sans rien dire,se disant que il avias hate que ca finisse tout ca quel il rentre chez lui*

Gail toisa La freddezza longuement, en silence, la laissant déblatérer ses inepties. Elle écouta la Prince réagir tout en regardant toujours la Fredezza, puis elle prit la parole, sur un ton calme, et légèrement amusé.

- Oh mais ce n'est pas la situation actuelle qui me fait rire, c'est votre attitude, à vous, madame, qui m'amuse. C'est quand même drôle d'entendre revoler des critiques sur la qualité d'une organisation de laquelle vous ne faites pas pentoute partie, que vous ne respecter pas plus pis que n'avez pas non plus l'intention de joindre. Je n'ai pas de compte à vous rendre à vous, Madame. Et compte tenu de cette déclaration princière, puisque nous sommes tous ici réduit au même rang, je crois qu'il n'y a qu'à la Prince que je devrai répondre à ces interrogations, et je crois bien que je le ferai en privé, dès qu'elle sera disposée à me rercevoir.

Elle regarda la Prince et inclina la tête avec un grand respect. Puis elle regarda Ophélie, caressa légèrement ses cheveux à a racine du front avant de regarder à nouveau la Freddezza

- Je sais même que Sa Majesté a très bien compris les manoeuvres que je viens d'effectuer sous votre regard froid, dur, glauque, crade et accusateur. Je crois même que le manque de respect à son endroit vient plus de celle qui met en doute sa capacité de compréhension que de celle qui agit pour obtenir de vraies réponses plutôt que des hypothèses sordides et improbables. Je doute sérieusement qu'un intrus umbral ou d'autres types aient pu échapper à ce cher gardien qui nous a reçu si gentiment... Vraiment, madame, je pense qu'avant de mériter le respect d'autrui il vous faudra en apprendre les préceptes.

Stavros purgeait intérieurement. : le minimalisme intellectuel de Gail devait explosé les records mondiaux sans difficulté. Faudra-t-il tout expliquer mot par mot ? Semble-t-il…

Aussi silencieusement qu’à son habitude et tout en inclinant la tête, Stavros fît doucement glissé son fauteuil roulant hors de portée de la Prince qui ne semblait pas disposée à répondre à sa requête, pour ensuite se diriger vers la dame Gail.

Il se situa suffisamment proche d’elle pour qu’elle ait à regarder vers le bas, Car Stavros voulait avoir la tête haute pour ses prochaines paroles

-Mademoiselle, comme vous l’avez si bien dit nous sommes tous réduits au même rang. J’exprimerai donc tout le mépris et le fiel que j’ai pour une personne aussi condescendante et hypocrite que vous. Inclinez la tête comme vous le faite auprès de la Prince est littéralement une insulte à sa personne après l’avoir outrancièrement ignoré comme vous l’avez fait. Les sycophantes Apparatchiks de l’Union Soviétique pâlissent en comparaison de votre capacité à charogner chaque parcelle de pouvoir.
Il afficha un sourire narquois, puis continua d'un ton coulant de sarcasme

-Vous êtes bien chanceuse d’être dans le secret des dieux au point de savoir que Sa Majesté a très bien compris votre manœuvre. Diantre, elle aura anticipé votre connaissance de la nature médicale de cette dame en faisant barricader les portes. Redescendez un peu de votre monticule d’arrogance, la Freddezza n’était pas seule à croire à l’agression visiblement. Cependant je suis d’accord avec vous, les préceptes sont importants dans une relation de respect. Le respect commence avec la relation de force qu’entretient la Prince face à nous, rappelez vous de cela la prochaine fois que vous l’ignorez pour assouvir votre curiosité infantile.

Puis se retourna vers la Prince en prenant une attitude humble

-Je demande à être banni séance tenante si vous jugez tel acte pertinent pour préserver la stabilité

Il Fît une légère pause

-Je considère qu'Osez prétendre le respect après avoir ignoré l’autorité princière comme elle l’a fait n’est pas crime moindre que celui d’insubordination. Et je ne peux rester indifférent devant de tels actes.

Gail posa un regard sur Stavros empreint de patience. Écoutant attentivement son discours, elle fronça les sourcils réalisant combien ces gens soit ne comprenaient rien, soit tenaient à tout prix à semer la zizanie au sein de l'assemblée. Elle leva la tête vers la Prince, occupée à écouter sa sénéchale lui parler à l'oreille. Elle regarda à nouveau Stavros qui s'embalait dans ces esprits de grandeurs. Elle haussa un sourcil, expima un profond "Ouffff!" voyant bien que ce genre d'individu reprendrait n'importe quel détail pour l'interpréter et l'extrapoler au point de son choix... Elle connaissait bien cette affection psychologique... elle en avait vus d'autres. Elle ignora simplement les délires de cet infirme sénile pour reporter son attention vers la Prince, inquisitrice.

La main de pénélope se crispa sur l'épaule de la Prince. tant que celle-ci pu en ressentir une croissante douleur qui ne pouvait qu'alarmer la prince sur l'issue de cette réaction.

Pénélope prononça pourtant, sur un ton contenu mais pret de l'explosion.

- Cessez. Je vous demande de cesser. Ce comportement, Monsieur Stavros, est tout à fait inapproprié en ces lieux. Il s'agit de provocation. Et vous le faites à dessein. Projeter les intentions d'un autre pour donner de l'envergure à une situation qui pourrait être banale si on pouvait finir par savoir ce qui se passe. Vous vous ennuyez à ce point? Allez trainer avec Monsieur Harvey, il a plein d'idées pour favoriser le divertissement, je vous assure.

Simon Harvey avait arrêté de parler et écoutait la scène intéressé, comme un enfant assistant à un spectacle de cirque. Il prenait même des notes sur un calepin. En entendant prononcer son nom, il interrompit ses notes et perdit son air amusé. Il demeura silencieux et attendit la suite.

Le primogène Malkavian était resté adossé à un mur désinvolte, à regarder l'alignement des verres suspendus au-dessus du bar concentré.

Le primogène Toreador regardait sa manucure l'air complètement las, convaincu que toute cette animation passerait aussi vite qu'elle s'était levée.

Le primogène Trémère semblait quand à lui un peu nerveux. Il avait ouvert un livre et le lisait.

Toujours debout près de la porte, Franco observa le drame tragi-comique qui se jouait devant ses yeux, l'air complètement impassible.

Les mains croisés devant lui, ses doigts tambourinaient le dos de sa main gauche, geste qui trahissait son inquiétude grandissante. De temps à autre, il jetait un coup d'oeil vers la porte de son bureau. Bien qu'il eut confiance en les compétences du gardien, peut-être aurait-il besoin de davantage de bras pour contenir cet amoncellement désolant de jeunes vampires qui ne connaîssaient que peu de choses à la Camarilla.

Il parcourut son entourage immédiat des yeux, sans apercevoir Philippe. Il quitta son poste quelques instants, cherchant du regard son bras droit. Il le trouva enfin, encore emberlificoté dans les filets d'une jeune femme.

Franco n'avait pas besoin de parler : un seul regard et il obtiendrait ce qu'il voudrait.

Mais qu'elles avaient toute à entrer dans sa bulle ce soir ? Les mots de Mélissandre eurent l'effet d'un dard contre la peau : désagréables et agaçants. Il se retourna vers elle, l'air contrarié :

- Madame, vous me semblez fort charmante, mais je ne vous connais pas, et je n'ai point le désir de partager mes souvenirs avec vous. Le moment est plutôt mal choisi. Peut-être aurons-nous une autre occasion de nous parler

Philippe tourna les yeux pendant quelques secondes et aperçut Franco. Les deux hommes échangèrent un regard puis Philippe se leva.

- Excusez-moi, le devoir m'appelle.

Malgré tout, Philippe sourit à Mélissandre puis se dirigea d'un pas rapide vers Franco, en reprenant un air un peu plus respectable.

*la prince pris la parole,sur un ton las et contrarié et dit*

-Bon cela suffit,j'en ai assez maintenant!!!

-Cette soiré est terminné,et tout le monde s'en va je vous ai tous plus que assez vue!!!

*elle regarda le guardien et dit*

-Ouvrez les acces et foutez les tous dehors.

*elle regarde ensuite Gail et lui dit*

-Toi tu reste,on va discutez.

*puis se tournant vers Franco elle dit*

-Allez cherché votre femme et partez vous aussi,ainsi que toute votre suite immediatement,la presence des gens de cette ville commence a m'agacé au plus haut point,une fois tout le monde dehors,assurez vous que ils rentre tous chez eux.

*elle regarda Penelope un moment,puis retourna s'assoir sur son fauteuil au fond de la salle,pour regardé les gens quitté*

Mélisandre regarda Philippe s'éloigner, un sourire en coin. Elle l'observa s'éloigner puis elle sortit une carte d'afaire de son corsage. En entandant les consignes de la Prince, elle se leva avec grace et déambula en direction de Bertha, pour l'inviter à sortir avec elle. Elle passa près de Philippe et lui tendit sa carte.

- Pour quand vous vous sentirez plus disposé, passez me voir...

Puis elle sortit, en compagnie de Bertha qui la suivait docilement.

La Freddezza avait pas dit un seul mot depuis les paroles de Gail... D'un silence de marbre assez mortel. Mais... Elle ne contrôlait pas ce qui se dégageait autour d'elle... Cet aura qui criait à la menace pour tous... Vraiment... Dans son visage on voyait la déception... La frustration... Elle était profondément blessée. Aussi particulier que cela pouvait paraître et ceux qui la connaissait savait qu'on venait de toucher la corde qu'il ne fallait pas toucher. Elle donnait sa non-vi à la camarilla depuis plus de 15 ans... Elle avait trahi son clan et dieu sait que dernièrement, son coeur de Tzimisce l'appelait mais elle le reniait constamment... Et pour ça... Pour voir quelqu'un cracher sans même savoir de quoi il parlait sur tous les sacrifices qu'elle avait fait. Probablement que ce fut la goutte qui a fait déborder le vase...

Quoi qu'il en soit, Katarina se tourna vers la Prince pour lui adresser ses aurevoirs.

- Lady Fianna... Je vous souhaite une bonne soirée. Sachez que je serais toujours là au besoin. Vous savez comment me rejoindre. Pour l'instant, il vaut mieux que je quitte la ville par respect que j'ai pour vous. Je vous recontacterais dans les prochains jours. Merci pour votre hospitalité et votre compréhension...

Les yeux de katarina transperçaient la sincérité mais aussi la blessure qu'elle venait de subir... Ce fut toutefois avec soulagement qu'elle entendit la Prince appeler Gail... Au moins, elle savait que probablement que les pendules seraient remises à l'heure. Du moins elle espérait... Pour éviter qu'elle fasse quelque chose qu'elle regrettait. Elle se tourna vers Gail et sa voix s'était adoucie comme lasse...

- Sachez seulement qu'avant de prétendre ce dont on a pas conscience, il vaut mieux ne rien dire. Il y a 15 ans, j'ai renié le sabbat pour rejoindre la camarilla. Depuis, j'y consacre toutes mes énergies. Je suis membre à part entière de cette organisation... Sinon, je ne serais pas ici et je n'aurais pas passé 10 ans à trouver des moyens de protéger cette ville qui était au bord du précipice au moment ou je suis partie. Vos paroles, et je n'ai pas honte de le dire, m'ont profondément blessés surtout après tout ce que j'ai fait pour cette ville. Mais je sais que vous ne saviez pas... Vous serez maintenant en connaissance de cause. Ne jamais juger une personne à la première vue... Même si je n'ai pas l'air dans faire autant, ce n'est qu'une apparence.

Elle se tourna ensuite vers Pénélope.

- Très chère, permettez moi d'excuser mes paroles au début de cette soirée... Elles m'ont permises de mieux vous connaître et c'est d'ailleurs le but qu'elles avaient. Cette entrée choc avait une raison d'être...

Katarina adressa un sourire à Pénélope avant de quitter la soirée...

Soulagé, Franco laissa aller un soupir quand il vit tout le monde partir. Il regarda la Prince pendant un instant, fier qu'elle ait mis son autorité à exécution. Il lui fit un légère révérence de la tête.

D'un pas calme, un tantinet pressé, il marcha vers la porte de son bureau et ouvrit doucement la porte. Jacky semblait plus calme et il fut rassuré de voir Angela.

- La soirée est terminée, la Prince a ordonné que nous partions tous.

D'un geste tendre, Franco aida sa douce à se lever puis fit un sourire bienveillant à Angela :

- Madame, merci d'avoir veillé sur elle. Je vous souhaite une bonne fin de soirée

Franco sortit du bureau, tenant sa femme par la taille, suivi d'Angela. Le shérif s'arrêta momentanément près de son primogène, puis jeta un coup d'oeil à Ophélie qui n'avait toujours pas repris conscience. Il fit un signe de tête à son comparse :

- Mon cher, je regrette que nous n'ayions pas eu davantage de temps pour discuter, mais les choses étant ce qu'elles sont, nous devons tous hélas quitter. bonne fin de soirée à vous.

Franco se retourna vers Philippe, lui disant de s'assurer que la dame retournerait saine et sauve dans ses quartiers.
Le couple sortit à son tour prendre l'air. Franco ordonna à ses hommes de cesser les patrouilles à l'aube et qu'ils se seront tous mérité une journeé de sommeil. Il fit monter Jacky dans la voiture et attendit que Philippe sorte avant de quitter.

Philippe fut lui aussi soulagé que la soirée se termine enfin. Il prit au passage la carte de Mélissandre, la regarda un moment puis la glissa dans sa poche de veston, adressant un sourire à la dame.

- Mais bien sûr, Madame, si j'en ressens le besoin, je vous contacterai. Passez une belle fin de nuit.

Philippe ramassa lui-même ses affaires, suivant des yeux la cohorte de vampires qui sortaient de l'endroit. Il regarda un moment le corps encore inerte de Dame Ophélie, et écouta avec attention les ordres de Franco, vint pour s'exécuter quand Stavros s'offrit pour accomplir la besogne.

Il se retourna et fit un signe de tête reconnaissant au Brujah, puis il sortit à la suite des autres vampires..

Stavros s’approcha de Franco et de son député

-Laissez mon cher, je propose que ma goule s’en occupe. Je suppose que votre député et vous-même avez de biens plus importantes affaires à régler et je serai plus qu’heureux de vous défaire de cette besogne. Après les évènements de la soirée, vous avez mérité votre repos.

Sur ces mots, Stavros prît son téléphone cellulaire afin de faire avancer sa voiture ainsi que de faire venir le Géant Barbu Mc’Skorley qui lui servait de sbire.

Ce dernier ne tardît point à venir à l’appel de son maître, prêt à raccompagner la damoiselle avec diligence. La vigilance de son oeil unique témoignait de son assiduité

Angela sortit du bureau en levant un sourcil entendant les paroles de Stavros. Sans un mot elle se dirigea vers la Prince.

- Madame, pour me faire excuser des troubles dans la soirée qui sont en partie cause de mon excessivité des derniers jours, laissez moi vous proposer d'amener Ophélie aux bons soins de mon médecin personnel pour que nous puissons en savoir plus sur le trouble qui l'afflige et sur les moyens de contrer celui ci. Je crois que pour elle et moi, ce sera un moyen de passer au-delà de nos désaccords futils en cette soirée. Cela permettra à Messir Carrera et Messir Devreaux de pouvoir s'occuper de Dame Fermosa qui est particulière indisposée ce soir.

La Prince comprenait dans ses yeux qu'il valait mieux déchargé quelque peu le poids de la sécurité de sur les épaules de Franco avec les événements à venir. Et la Prince savait exactement quels étaient ses événements tout comme Angela...

- Je prendrais soin d'elle soyez assurée et dès que nous aurons plus d'informations, nous vous appellerons. Je vais rester avec elle dans sa chambre d'hôtel. au moins pour veiller sur elle. Pour s'assurer qu'il n'y aura pas de malentendu, nous attendons votre consentement avant de toucher à Ophélie bien sûr, puisqu'elle est sous votre autorité.

Angela était sincère et à la dernière phrase tourna son regard vers Stavros pour lui sommer d'attendre les ordres de la Prince avant de faire quoi que ce soit.

*La prince ecouta Angela et dit alors en reponse*

-Tres bien,vous avez 48 heure apres ce delais je chargerais le fleau de la recuperé.
Je n'ai pas besoin de vous dire tres chere que si quelque chose lui arrivait ou que elle sois alteré de quelque maniere que ce sois,que vous en serez tennue responsable n'esce pas?
Partez maintenant,nous discuteron dans 2 jours,a moin que vous trouviez la cause avant ce temp,dans ce cas,faite le moi savoir immediatement.

*puis elle repris son mutisme,observant le depart de chacun*

Franco attendit que tout le monde ait quitté avant de prendre place près de Jacky dans la Rolls-Royce. Philippe venait juste de quitter avec des instructions claires.

Il aurait voulu avoir l'esprit tranquille, mais hélas, les idées tourbillonnaient dans sa tête comme vent de tempête. Juste avant de prendre place dans la voiture, il reçut un appel :

- Oui ?
-...
-Vous n'êtes pas sérieux ?
-...
-Et l'adresse ?
-...
-(Soupir) Très bien, tenez-moi au courant de tout développement concernant cette affaire. Je dois m'absenter pour quelques jours, mais je prendrai mes messages. Bonne soirée.

Franco raccrocha le téléphone brusquement puis prit place près de Jacky. Il renversa sa tête vers l'arrìère se laissant aller à un long soupir.

- Des mauvaises nouvelles ? demanda Jacky, l'air endormi
- En quelque sorte. Mais n'y pensons pas. Rentrons. J'en ai assez eu pour ce soir.

Il embrassa longuement Jacky, ils échangèrent quelques mots en espagnol, puis Franco fit vrombir le moteur de la Rolls-Royce pour une destination inconnue.

De part son incroyable subtilité à faire en sorte que ses reniflements fassent parti du bruit de fond de l'atmosphère glaciale, plus personne ne portait attention à Squid depuis un bon moment. En supposant bien sûr que quiconque lui ait prêté attention à un moment ou à un autre.

Squid salue son primogène d'un signe de tête et pointe un doigt sur ses lèvres avant de retourner dans ses images virtuelles. Lorsque les portes s'ouvrent enfin et que plusieurs quittent la pièce, Squid replie son antenne, roule son napperon et les range dans son sac. Il enlève ensuite sa lunette et en sort une pièce plus petite qu'un doigt. Il range son équipement dans son sac qu'il referme ensuite. Il se tourne ensuite vers son primogène en lui tendant le petit objet qu'il tient entre les doigts.

- D-d-d-des fois où vous voud-d-d-driez savoir ce qu-qu-qui s'est p-p-p-passé en votre ab-b-b-bsence. B-B-B-boss!

Il fait un signe de tête vers la Prince.

- J'p-p-p-pense qu'à l'a p-p-p-pas aimé les emb-b-b-bout-t-t-teillages.