Le Manoir de Lady Fianna - 2e soirée

Un manoir siege dans un coin reculé de la ville, près d'une petite forêt sur un vaste terrain clôturé de hautes grilles jonchées de clématites et de lierres.



à l'intérieur, un majord'homme discret et effacé vous reçoit dans une vaste pièce avant de disparaître vous laissant seuls avec cette musique classique et un petit feu qui crépite dans l'âtre.

Anastasia arriva lentement de sa demarche feline, elle avais pris un taxi qui l'avait laissé a 1 kilometre du manoir afin de ne pas attirer l'attention. Apres avoir marchée lentement jusqu'à l'adresse que sa sire lui avait remit s'assurant de ne pas etre suivit , elle arriva enfin devant la porte du manoir et y frappa. Apres s'être présenté au major d'homme celui ci la laissa seule dans la salle de reception. Anastasia prit place dans un fauteuil et regarda le feu attendant patiament l'arriver des membres de la ville

Dans la vaste pièce ou se trouve Anastasia dans la solitude, le silence est brisé par des bruits de talons du haut de l'escalier qui menait à l'étage supérieure. Une femme habillée d'un tailleur noir en suède et en cashemire descend silencieusement un air sérieux accroché à ses traits.



Elle était profondément concentrée dans ses pensées et posa à peine un regard sur la nouvelle en ville. En fait, cette femme était tout aussi inconnue des autres membres de la ville. Elle se dirigea vers une chaise pour y prendre place en croisant ses jambes. Elle attrappa son cellulaire d'une main et un carnet de l'autre. Elle composa enfin un numéro après avoir fouillé quelque peu dans les feuilles de son carnet. Quelque instant plus tard, au bout de la ligne, une voix masculine un peu hystérique répondit sur un ton très cinglé. La voix était si forte que le bruit qui sortait du speaker résona dans la pièce. La dame grimaça en baissant le son.

- Bon sang Smiley, pas besoin de crier je t'entends! Allez amène toi avec Stavros et James... Sa risque d'être intéressant ce soir... Très intéressant.

La Dame ferma son cellulaire dans un claquement et le silence le plus total retomba dans la salle.

Anastasia sourit devant tout le brouhaha que faisait la nouvelle venue dans la piece. Elle prit le telephone a son tour et composa un numeros en memoire et attendit jusqu'a ce que la boite vocale s'active.

- Je suis arriver comme prevut et tout va bien j'attend de vos nouvelles...

Puis racrochant elle salua l'autre femme d'un mouvement de tete courtois et d'un sourrire charmeure

- je me nomme Anastasia et vous

La dame était en train de feuilleter son carnet au moment ou Anastasia se présentait à elle. Ellle releva un sourcil avant de relever le regard vers la vampire qui s'adressait à elle. Elle posa son carnet sur ses jambes et un sourire discret mais sincère apparu sur ses lèvres. Elle répondit à son signe de tête courtois.

- Patricia Bollingbroke, je suis à la tête des anarchs provisoirement pour rendre service à mon infante. Toutefois, vous devez être cette nouvelle en ville dont mon second m'a parlé... Si je me fis à mes informations, vous n'étiez pas en ville au moment du dernier Élysée. Je me trompe?

La voix de Patricia n'avait rien d'un interrogatoire, elle tentait simplement d'ouvrir la voie à une conversation courtoise.

- Qu'est-ce qui vous amène en ville si cela n'est pas indiscret?

- En effet vous avez de bon informateur, je viens de terminer de m'instaler hier afin de venir mettre mes talent au service de la ville de quebec et a la prince. ma sire marion de la verra senechal de la nouvelle orlean m'a demander de venir m'installer ici.

Anastasia était sincere elle poursuivit:

- je ne connais pas tres bien le mouvement anarch mais je sais qu'un traiter nous a fais allié il y a de cela longtemps. J'aimerais bien en savoir plus alors si vous voulez m'en parler je serrai une auditrice impecable

Patricia eut un sourire amère à l'énoncé du traité... Elle prit une minute de silence un peu à la mémoire de ces souvenirs.

- Pour moi... Ce ne sont que des mauvais souvenirs... Cette révolte a été un moment dramatique de notre histoire. Depuis, malgré ces traités, il ne reste que réelle division au sein des nôtres. Regardez seulement ce qui se passe autour à travers le monde. J'ai l'impression de revivre le passé, mais en encore pire. Effectivement, en 1493, un traité, le traité de Thorn a mis fin au conflit sanglant de la révolte, du moins, pour nous les anarchs. Les Lasombras quant à eux refuseront de signer cette paix imposée par la camarilla et ils ont décidé de former le sabbat. Cette paix a toujours été froide, pour nous anarch, faire confiance à la camarilla ne sera jamais réellement possible, pas après tout ce que nous avons vécu durant la création de cette organisation qui institutionnalisait l'hégémonie des anciens. C'est la première fois en cette ville, que les anarchs arrivaient à réellement collaborer ainsi dans un même endroit aussi longtemps avec les vôtres. Mais cela, on le doit seulement à deux personnes. Le Prince qui était présent avant mais surtout à Lady Fianna, une grande dame. Elle a prolongé cette entente dans la durée... En toute franchise, ce traité de paix pour moi ne veut pas dire grand chose autre que notre résignation....

Les yeux de Patricia luisait d'amertume et de rage.

- il est vrai que la majorité des anciens ne pense qu'à eux mais leur sagesse peux parfois êtres utile meme si cela implique de nombreuse manipulation de leur part. je ne prone pas l'idealogie qui mets les anciens sur un pied d'estale mais je fut elever dans la camarilla. ma vie a ete dicté par les anciens mais j'ai heureusement garder ma personalité et mes convictions intactes. J'admire depuis mon etreinte la force de caractère et la volonté des vampire près a deffendre leur conviction au peril de leur vie, ma vie fut meme quelques fois menacer mais ma sire a toujours ete la pour moi. j'aimerais bien en savoir plus encore sur vos conviction et vos facons de vivres mais je crois que cet endroit n'est pas vraiment le lieu de predilection c'est pourquoi je vous remet ceci en esperant que vous reprendrai contacte avec moi dans un future proche afin de me parler de vous et des votres de maniere plus approfondit.

Anastasia sortit une carte d'affaire et la tendit avec tendresse a son interlocutrice...

Patricia releva un sourcil devant tant de sollicitude... Peut-être une méfiance naturelle qui s'installe. Avec l'âge, elle avait de la difficulté à faire confiance ou même à croire en quelqu'un. Toutefois, elle garda son sourire courtois et accepta la carte avec un signe de tête.

- Et bien, si vous préférez que nous en discutions en un autre moment, je tenterais de vous trouver un peu de temps. Toutefois, parlez de mes convictions en publique ne me gêne aucunement, bien au contraire, mes convictions sont au fondement de ma fierté. Je passe ma non-vie a me battre pour la cause qui m'est précieuse... C'est ce qui alimente ma joie d'être toujours debout! Je n'arrive pas à comprendre les caïnites qui n'ont aucune cause, aucune raison de vivre. Nous avons l'éternité devant nous, à quoi servirait notre existence sans convictions? Vraiment... À quoi servirait de risquer notre non-vie sans raison? Et à défaut de risquer sa vie... Dieu que l'éternité doit être longue! La paresse pour les nôtres, selon moi c'est une mort dans l'âme assurée. L'égoïsme est une mort dans l'âme assurée. Car au final, soi-même ne sera jamais un but satisfaisant... Que l'on soit caïnite ou humain. Cela nous amuse quelque temps, mais au final... Quel ennui! Non, je ne pourrais même pas concevoir vivre pour ma gloire éternellement, comme certains enfouarés le font. Je m'abstiendrais de donner des noms...

Jacky prend la main de Franco dans la sienne, heureuse que le temps n'a point altéré la galanterie de son époux. Ses cheveux brun-noir ondulent doucement sous la caresse du vent tandis qu'elle émerge du véhicule. Ce soir, elle avait opté pour une tenue hors du commun, manifeste de la coquetterie présente, bien que latente de l'ancienne Brujah.


Elle ne détache pas son regard de Franco qu'elle trouve encore, malgré leur demi-millénaire de vie commune, tout aussi séduisant.
Jacky se penche et jette un coup d'oeil derrière elle. Il reste encore une personne dans la voiture. Un jeune homme au regard distant et mystérieux émerge a son tour du monstre de métal, portant un complet de style indien, dont la coupe et le tissu semblent parfaits.




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A son tour, le jeune homme scrute l'horizon, le visage complètement impassible. Puis, malgré son air glacial, il tend son bras à Jacky puis les quatre Cainites convergent vers l'intérieur.

A peine arrivés à l'intérieur, Franco remarque immédiatement la présence de deux visages non familiers, plongés dans une conversation pour le moins animée. La main de la femme se crispe sur le bras de Franco tandis qu'ils marchent vers l'intérieur de la pièce. Il se penche vers elle, lui chuchotant quelques mots :

- Ne vous en faites pas, vous aurez amplement le temps de faire connaissance avec tout le monde.

La femme jette un coup d'oeil vers Jacky, qu'elle observe des pieds à la tête. Son regard devient pendant un moment affolé, ne sachant pas trop comment se comporter. Elle se tourne ensuite vers Franco, qui d'un seul geste, la rassure, du moins pour l'instant.

Les quatre Cainites passent devant les deux femmes, les saluant de la tête, puis se trouvent un coin plus réservé ou ils auraient tout le loisir de discuter en paix, avant l'arrivée des autres.

En voyant arriver deux visages qu'elle reconnaissait pour avoir été bien briefer, Patricia se retourna vers Anastasia.

- Pardonnez moi très chère, je dois aller m'entretenir avec les nouveaux arrivés. Si vous désirez discuter durant la soirée, ne vous gênez pas, ce sera un plaisir!

Patricia se leva avec grâce prenant soin de subtilement replacer la jupe pour qu'elle ne laisse pas apparaître un seul pli disgracieux avant de se diriger d'un pas assuré vers le quatuor qui venait juste d'arriver. Il n'y avait aucune arrogance dans sa prestance, seulement cet impression de femme accomplie et sûre d'elle. Sur son visage, un sourire chaleureux mais discret. Elle s'arrêta devant eux et leur adressa à tous un signe de tête avant de s'adresser au couple avec un accent écossais.

- Voilà un plaisir pour moi de pouvoir faire votre connaissance, Sire Carrerra, Dame Fermosa. Mon infante m'a énormément parlé de vous et de votre générosité. Permettez moi de me présenter, Patricia Bollingbroke. Je crois qu'Angela avait déjà veillé à vous avertir de ma venue. Je tenais tout simplement à vous saluez, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps ni de m'imposer plus longtemps. Si vous avez un moment dans la soirée, peut-être pourrions nous discuter plus amplement.

Patricia attendit par la suite la réaction du Shérif et de Jacky.

Franco lève les yeux vers la femme, surpris d'un tel respect de la part de la sire d'Angela, dont cette dernière lui avait brièvement parlé. En signe de respect, il enlève ses lunettes noires pour ensuite se lever et offrir la poignée de main du guerrier à Patricia.

- Dame Bollingbroke, c'est un honneur de faire votre connaissance. Dame Angela m'a parlé de votre venue et je suis heureux de vous voir en ces murs. Nous pourrons bien sûr discuter un peu plus tard dans la soirée.

Franco se tourne un moment vers la femme assise près de lui, ainsi que le jeune homme, dont le regard semble perdu vers l'horizon.

- J'ose espérer que vous ne trouvez point notre ville trop...chaotique.

Patricia laissa passer un rire crystallin entre ses lèvres aux paroles de Franco.

- Très cher, il est évident que vous n'avez pas voyage beaucoup dernièrement! Cette ville est dans les plus stables. Elle est très loin d'être chaotique... Du moins pour l'instant! Profitez bien de la paix pendant que vous l'avez... Les anarchs n'ont visiblement pas su le faire assez maintenant que les ville qui se maintienne se compte sur les doigts d'une main. Québec pour nous est sans l'ombre d'un doute l'équivalent de prendre des vacances. D'ailleurs, il y a déjà un bout que j'ai pu assister à une rencontre officielle, je peux enfin me reposer un peu... Pour ce que cela signifie dans mon cas!

Le rire de Patricia n'avait rien d'irrespectueux, c'était plutôt une petite taquinerie... Toutefois un message se lisait derrière ces paroles. Un rappel que l'état de paix sera très éphémère.

Curieusement, le shérif laisse échapper un rire, mais un rire plus sinistre, tout en acquiescant aux paroles de Patricia.

- Madame, vous avez sans doute raison, pour le moment, tout me semble calme. Mais, je suis de nature prévoyante alors, mes actions des dernières semaines visaient directement une préparation contre d'éventuels assauts. Nous pourrons en discuter si vous voulez.

Un râclement de gorge sonore ramène l'attention de Franco vers les gens qui l'accompagnent.

- Si vous le permettez, j'aimerais vous présenter les autres illustres personnes qui m'accompagnent.

Franco tend une main vers la femme à la robe rouge, qui le dévisage d'un air inquisiteur, mais qui finit par mettre sa main dans la sienne après un moment.

- Dame Bollingbroke, j'aimerais vous présenter Dame Esperanza Carrera, ma mère mortelle, du clan de l'Ombre.

Puis le regard de Franco se reporte vers le jeune homme, qui le regarde à son tour, l'air totalement impassible. Cependant, le jeune homme se leva.

- Et voici Maxence, un ancien du clan Brujah, qui vient de Bretagne, c'est une très vieille connaissance.

À l'énoncer du clan de l'ombre, Patricia eut un demi-sourire un peu nostalgique... Définitivement, cette soirée était rempli de clin d'oeil à la première révolte anarch... Elle qui avait tant travaillé avec les lasombras avant de leur faire la guerre par le biais du sabbat. Son regard était plus méfiant face à la dame, toutefois, d'un contrôle parfait sur ses émotions, elle conserva cette présence respectueuse.

- Dame Carrera, c'est un plaisir pour moi de faire la connaissance d'une mère aussi digne. Votre fils vous fait merveilleusement honneur à ce que j'ai entendu sur lui. Il ne s'en fait plus autant d'hommes aussi galant de nos jours!

Elle clot ses paroles d'un signe de tête respectueux avant de poser son regard sur l'homme d'apparence jeune, d'adolescent. Maxence... Elle tenta tant bien que mal de retourner ses souvenirs dans sa tête, elle ne se rapellait pas d'un Maxence... Il y avait quelque chose d'étrange autour du brujah... Toutefois, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus... Alors que les pensées se bousculaient dans sa tête, son visage ne laissait rien transparaître. Toujours ce sympathisme timide émanait de Patricia alors qu'elle fit un signe de tête respectueux à l'homme.

- Sire... Maxence, c'est un plaisir de faire la connaissance d'un ancien du clan. Visiblement, cette ville est riche des nôtres. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu la chance d'être dans une ville avec autant de brujah. On s'y sent chez nous sans l'ombre d'un doute!

Le sourire et les yeux de Patricia brillait de sincérité. Rien ne lui faisait plus plaisir de rencontrer des gens de son clan. Un point commun entre Angela et Patricia qui était visible, cette fierté d'appartenir au clan brujah.

*La dame ne fit que un sourire et un acquiessement de tete avec tout le port de la noblesse espagnole,et ne dit aucun mots,se contentant de regardé simplement Patricia.
Le jeune garcon en apparence,Maxence,regarda Patricia durant que elle parlais,et vit bien son questionnement,quand elle eu fini,il dit alors toujours en la regardant,sans aucune emotion particuliere paraissant*

-Je vous salut aussi Patricia Bollingbroke,sire de Angela.
Effectivement,il y a une forte population des notres,ce qui n'est pas pour me deplaire je doit avoué.

*il la regardait doucement,comme si il l'etudiait,la detaillais,sans aucune emotion toujours,ni rien d'offensant,comme si il lisais un livre,avec une fort belle couverture*

Un sourire discret se dessine sur le visage de Jacky quand elle aperçoit une ancienne de son clan venir les saluer si distinctement. Encore à ce jour, les sorties de Jacky furent limitées. Cependant, cette soirée lui semble pleine de promesses. Elle fait un pas en avant, tout en prenant discrètement la main de Franco dans la sienne. Ce dernier referme ses doigts puissants autour des doigts en apparence délicats de Jacky.

Puis, Jacky tend la main à Patricia, un sourire aux lèvres :

- Ma chère, je dois dire que c'est un honneur de faire votre connaissance. Nous avons beaucoup entendu parler de vous au cours de notre éternité et c'est un privilège de vous cotôyer au sein de notre cité. Dites-moi, vous comptez séjourner parmi nous pendant longtemps ?

La voix de Jacky se voulait à la fois profonde et posée, elle ne la quittait pas des yeux.

En ecoutant discretement les discution un peu plus loin anastasia se mit a penser a la discution avec patricia et a tout ce qu'elle avait aprit au sujet des anarches. Peut-etre que les anarches étaient belle et bien la seule voie pour les vampire comme elle qui avait passé toute leur non vie dans l'ombre des vampire plus ancien et influent qu'eux. pendant que sa tête croyait avoir trouvé la voie de son salue une immage de marion souriant emergea lentement des souvenirs de la jeune femme la replongeant dans le dangereux et douloureux combat de l'intellecte et des sentiments...

La réponse de Maxence laissa d'autant plus perplexe Patricia... Et si c'était lui? Non pas qu'elle ne croyait pas son infante... Mais il fallait avouer que c'était dur à croire. Angela avait toujours été si naïve... C'était certainement le trait le plus charmant de sa personnalité mais aussi le plus dangereux. Elle avait cette foi aveugle en l'avenir qui était plus que déroutant. Mais là, Patricia était confronté à la réalité qu'elle n'avait pas voulu croire. Mais en même temps... Non c'était impossible que ce soit lui... Il ne se présenterait quand même pas dans un Élysée. Perdue dans ses pensées, les paroles lointaine de Jacky l'a réveilla.

- .... Comptez vous séjourner parmi nous pendant longtemps?

Patricia détourna son attention de Maxence en regardant l'amie de son infante et en répondant à sa poignée de main.

- En fait, je ne peux rester que pour la durée de l'absence d'Angela. Celle-ci est encore indéterminée. Disons que pour moi, c'était plutôt imprévu. C'est bien parce que ma présence ici tenait à coeur à Angélique que je suis ici. Elle possède un vrai coeur de mère mon infante, elle avait besoin d'être rassurée. N'est-ce pas un peu mon rôle?

Patricia a un rire tendre en parlant de celle qu'elle considère comme une fille.

- Au final, c'est une bonne chose que je vienne à Québec, il fallait qu'une présence extérieure chez les anarchs viennent ici. Car Angela, par ses décisions dernièrement, ne s'est pas fait que des amis. Plusieurs sont inquiets de sa proximité avec la camarilla. Vous savez comment la nature caïnite est dans la crainte et la peur apportée par les troubles! On se met à chercher des causes, on se met à paranoïer. J'espère que ma présence ici va faire taire les mauvaises langues qui nuisent aux anarchs présentement... Je sais qu'Angela se consacre corps et âme au mouvement anarch, beaucoup plus que toutes ces mauvaises langues, et je compte bien la défendre devant le salissage qu'elle subit. Ma présence en cette ville me permettra de voir de mes propres yeux pourquoi elle y tient tant.

-je crois que effectivement je vais sejourné en ces terres un moment oui,Dame Bollingbroke.
Nous aurons amplement de temp,pour discutez.....et posez vos question.

*Esperanza avait tournée le regard verslui a ses paroles,le regardant doucement*

Jacky n'avait que très peu souvent traité avec les anarchs au cours des six siècles de sa vie. Cependant, cette femme lui semble d'une droiture et d'un tempérament pour le moins altruistes envers ses pairs. Elle observe le manège de Maxence, et son regard envers Patricia. Jacky le regarde à son tour, de ses prunelles océaniques, cherchant quelque chose dans les yeux du jeune homme.

Cependant, elle sait fort bien qu'elle ne doit pas interférer dans ses interventions. Elle réfléchit cependant un moment à ce que venait de dire Patricia...

- Dame Bolliingbroke, si vous me permettez, je ne crois pas que certaines tierces personnes devraient s'inquiéter de la loyauté de votre infante. Lors des dernières années, elle s'est donné corps et âme pour défendre cette ville. Elle fut d'une aide extrêmement précieuse lors des affrontements contre la Sabbat. Si vous me permettez l'interprétation, elle semble avoir une dévotion envers une cause plutôt qu'envers une cité...Mais cela n'est-il pas le propre des membres de notre clan, de se dévouer à une passion, à une cause ?

Le visage de Jacky s'éclaire d'un coup tandis qu'elle sent sa vitae se réchauffer en elle. Ses années de fougue lui semblent si loin derrière. Bien que la perspective d'une guerre ne la réjouit guère, les combats lui manquent terriblement...

La porte ouvrit laissant apparaitre un spectre du passé, un homme a la stature atlétique entra, son regard de predateur fit le tour de toute la salle memorisant tout les visages des vampire présent. il fit quelques pas et se dirigea vers une place libre a l'ecart.

Il se concentra afin de communiqué mentalement avec son ancien ami... Les yeux perdu dans le vide il semblait absent...

Patricia allait répondre à sa soeur brujah lorsque la porte l'interrompit... Et ce qu'elle vit la révolta complètement... STANYSLAV! La colère monta en elle. Rapidement, elle tourna sur les talons et se déplaça dans un bruit de tonnerre... En fait, l'amant d'Angela ne l'avait jamais rencontré jusqu'ici. C'était la première fois qu'il était face à face, mais elle le reconnaissait facilement. Angela lui avait tellement parlé de lui et elle l'avait vu sur d'innombrables images. Tout ce temps sans donner de nouvelles... ET VOILÀ QU'IL RÉAPARAISSAIT COMME SI DE RIEN ÉTAIT! Son ton de voix changea aussitôt, fini la douceur et le respect tout courtois... NAH! La brujah et l'anarch en elle venait de se réveiller et elle ne mâcha pas ses mots.

- Tient... Tient... QUI VOIS-JE LÀ! Ou étiez-vous donc tout ce temps?!! OU PLUTÔT... Qu'est-ce que vous faites ici! Bon sang que nous avons été idiots... DE CROIRE QUE VOUS LA PROTÉGERIEZ! Vous croyez vraiment que j'ai tout bonnement fait... Mais voyons Angie, va dans une mission suicidaire seule! NON On croyait que vous auriez au moins assez d'amour pour elle pour l'avoir suivis! MAIS NON! Vous êtes ici à glander dans un Élysée! MAIS OU AVEZ VOUS LA TETE??? Vous croyiez sérieusement que quand elle a dit qu'elle ne voulait plus vous revoir fallait la prendre aux mots... Passez donc un peu par dessus votre orgueil pour réaliser qu'elle a besoin de vous! Il me semble que ce n'est pas trop dur à comprendre! FAUT JAMAIS PRENDRE LES PAROLES D'UNE FEMME À SON SENS PREMIER! Elle risque sa vie, cela sans parler du fait qu'elle est complètement boulversée émotionnellement... ET VOUS GLANDER DANS UN ÉLYSÉE! J'ai mon VOYAGE! Non mais, vraiment je suis déçue... Après toutes les belles paroles qu'elle a eu sur vous, sur votre honneur, votre droiture et votre âme chevaleresque... JE ME SERAIS ATTENDU À MIEUX!

Autour de Patricia, une aura d'intimidation rageait alors qu'elle gesticulait vigoureusement... Valait mieux pas l'approcher pour ne pas se manger une claque sur la gueule non intentionnelle... La brujah en elle venait de ressortir... Définitivement... La scène en fait, avait quelque chose de cocasse, comme une maman qui gronde son enfant... Alors Patricia soupira de découragement...

- Ah les hommes... VOUS ÊTES TOUS PAREIL! Au fait, je me présente, Patricia Bollingbroke, la sir d'Angela. J'osais espérez que vous protégeriez ma fille... Car c'est ainsi que je la CONSIDÈRE!