Red Lounge - première soirée

Admin Messages : 38 Date d'inscription : 06/11/2008

Chacun aura reçu une invitation pour se présenter dans un endroit qui se voudra élysée le temps d'une soirée. Il est mentionné que le carton d'invitation sera réclamé pour accéder à la rencontre.

L'endroit est situé dans un quartier huppé de Québec, relativement isolé avec une vue imprenable sur la ville. Aux allures d'un hôtel de luxe, le hall donne sur un grand escalier en colimaçon qui monte au lieu prévu pour le rassemblement.

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Un homme, chic, attend au pied de l'escalier et réclame en effet les cartons d'invitation avant de permettre à quiconque de monter.

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Le lieu de rassemblement ressemble à un lounge à l'ambiance ambrée et confortable. D'abord désert, le lounge se rempli, peu à peu, de kindred qui s'installent disparates aux tables dressées pour les accueillir.

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Une musique urbaine, faible, installe une ambiance feutrée en attendant que la soirée commence.

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Pénélope est assise seule, radieuse, sur un des bancs près de l'entrée, prête à accueillir chaque nouvel arrivant personnellement et les inviter à prendre une place de leur choix.

Red Lounge - première soirée David

Un homme marche aussi de long en large dans la salle, calme mais inquiet. À l.opposé de Pénélope, il est un peu froid de par son attitude, mais demeure tout de même posé avec une allure fière. Il adresse des salutations aux arrivants d'un signe de tête, mais son sourire semble plutôt rare.

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

Enfin, une nuit de quiétude où elle pouvait savourer la douceur de la nuit. Depuis les 10 dernières années, Jacky Fermosa avait agi en arrière-scène, prodiguant conseils et assistances au sein de la Camarilla.

Assise près de son époux, elle avait sagement déposé ses mains sur son ventre arrondi, qui était savamment dissimulé sous les habiles plis d’une robe de soirée très sobre. Lorsqu’ils arrivèrent à destination, Franco descendit le premier pour aller lui ouvrir la portière de la Rolls-Royce. Elle lui sourit amoureusement, tandis qu’elle se leva de son siège. Toujours sans un mot, elle prit le bras du Ventrue et ils marchèrent à l’intérieur du Red Lounge, ne manquant pas de présenter leur carton d’invitation au préposé présent.

Messages : 46 Date d'inscription : 10/11/2008

Prévôt de la cité de Québec depuis maintenant 10 ans, Franco profitait d'une soirée plutôt calme, les problèmes les plus alarmants ayant été réglés avec efficacité dans les délais les plus brefs. Ce soir, il se faisait un devoir et un plaisir d'être présent, auprès de son épouse, qui ne sortait que très peu souvent.

Fidèle à son habitude, Franco avait soigneusement choisi ses vêtements pour la soirée, un complet fait sur mesure, qui lui donnait un aspect pour le moins imposant. Il prenait l'habitude de porter ses lunettes noires, afin de cacher cette affreuse balafre en forme de croix sur son oeil droit.

Le préposé prit leur carton et les salua poliment de la tête. Franco observa du coin de l'oeil le gardien des élysés qui semblait pour le moins nerveux, en comparaison à Pénélope, fidèle à son image impeccable, qui arborait une attitude très calme. Franco jeta un regard au décor, s'arrêta un moment pour écouter la musique, puis salua la Sénéchale:

- Mademoiselle Belmont, bonsoir, c'est toujours un plaisir de vous voir, dit le Prévôt tout en faisant un respectueux signe de tête.

Admin Messages : 38 Date d'inscription : 06/11/2008

Pénélope avait sourit à l'attention de Madame Fermosa avec une grande politesse et une courtoisie sans reproche, ainsi qu'à Monsieur Carrera, d'ailleurs. Elle avait cherché des yeux Monsieur Devraux, s'attendant à le voir en leur compagnie, en vain. Elle n'en avait cependant pas fait mention et se contenta de répondre gentiment:

- Un plaisir réciproque, sachez-le.

Puis, elle avait suivi du regard les deux anciens qui allaient prendre place, souriante.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/11/2008

Il y avait si longtemps qu'Angela n'avait pas cotoyé la populace camarillienne qui avait gonflé à vu d'oeil dans les dernières années...Elle ne savait trop comment vivre avec cet augmentation exponentielle... Il y avait trop de vampires en ville et se nourrir devenait de plus en plus périlleux ou encore coûteux... Mais elle avait promis un jour de vivre en harmonie et en paix avec ses homologues de Québec... Dieu sait que de retenir ses pestes étaient parfois infernales, mais, mis à part quelques accrochages verbales comme dans n'importe quel situation comme celle que les anarchs de Île d'Orléans vivaient... Angela commençait à trouver cela dur de ne pas être maître de la situation mais... Hardestat était intelligent... Elle ne pouvait s'attaquer à Montréal tant et aussi longtemps que son ennemi serait debout... L'impatience avait pris le dessus dans les dernières années... Elle s'était recluse dans sa forteresse à bout de nerfs et seule la Prince et le Shériff avait eu des interactions brèves avec elle depuis... La colère de brujah bouillait en elle frustrée de ne pouvoir offrir à ses hommes meilleure situation... Ou était rendu son rêve déjà? Celui ou elle triomphait à Montréal... 10 années s'étaient déroulées... 10 LONGUES années et elle commençait vraiment à se demander si elle avait fait les bons choix... Jamais Angélique n'avait douté d'elle... Mais maintenant, c'était rendu son quotidien... Mais elle avait su le cacher à son entourage...

Ce soir là, c'est dans la fébrilité qu'elle se dirigea vers le premier Élysée depuis des lustres rencontrer tous ces nouveaux camarilliens qu'elle n'avait jamais vu... Elle les connaissait de vu, pouvait les identifier mais jamais elle ne les avait vu en face à face... Elle craignait surtout sa tolérance envers les Ventrus. Oui, elle avait appris à tolérer Franco Carrera et même à l'apprécier mais il était un des très rares ventrus et probablement le seul ventru camarillien qu'elle supportait... Ce soir, l'escorte anarch est sobre et très peu flamboyante, à l'image de la femme qu'était devenu Angela... Elle avait perdue l'espoir et le pétillement qui l'a rendait si passionnée et intense... Ce soir, un homme d'âge avancé, à la barbe poivre et sel, en chaise roulante la suit... Plutôt se fait pousser par un individu borgne et barbu dont on doutait presque que les escaliers pouvaient supporter sa carrure... Par chance pour l'escalier, le mastodonte se dirigea avec le quinquagénaire dans la chaise roulante vers l'ascenseur...

La Baronne présenta les invitations à l'homme dans un silence des plus total avant de monter l'escalier d'un pas lent... Elle réfléchissait perdue dans ses pensées et seul le claquement de ses talons sur le sol résonnait dans son mutisme. Elle apparut alors à la vue des gens arrivés à l'Élysée... Elle était magnifique dans une robe au tissu écossais... Elle semblait si vulnérable et douce, son visage semblant plus que jamais d'une jeunesse innocente. Mais en même temps, elle avait cette force intérieure qui émanait plus que jamais, dans ses yeux on voyait l'âge...

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Angela n'était plus l'ombre d'elle même... Elle semblait si sérieuse... Elle se dirigea aussitôt vers la porte de l'ascenseur pour accueillir son étrange accompagnateur après avoir adressé de respectueux signes de tête aux gens présents dans la salle.

Admin Messages : 38 Date d'inscription : 06/11/2008

Pénélope, en voyant entrer Angela, avait affiché un air content. Elle l'avait accueilli, souriante, et la laissa prendre place dans le lounge à sa guise. Elle avait même laisser échapper un compliment bien senti au sujet de sa robe qu'elle admirait longuement durant sa marche vers sa place. Elle avais ensuite sursauté en voyant s'approcher le mastodonte qui poussait la chaise roulante, mais s'était rapidement reprise, se disant que s'ils étaient là, c'est qu'ils avaient été invités. Elle les avait donc accueillis aussi cordialement que les autres, pour enfin les inviter à choisir une place de leur choix.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

*Le succès n’est jamais que la quantité de cadavres qu’on a fourré sous la bonne couche d’asphalte utilisée pour se paver notre voie.*

L’individu dans la chaise roulante est un quinquagénaire à la barbe poivre et sel. Malgré son handicap visible, il semble en relative bonne forme physique, particulièrement pour son âge apparent.

Stavros somnolait dans son confortable fauteuil roulant poussé par son dévoué garde du corps, inattentif à ce qui se déroulait autour de lui et poussant occasionnellement quelque borborygme inintelligible. Il était plongé dans sa rêverie d’un autre temps, d’une autre époque.

Il se voyait au milieu d’un paysage aride et montagneux, sans ciel, celui qu’il avait autrefois hanté et transformer en son fief personnel. Stavros était au centre de ce qui avait dû être un énième village quelconque dont le nom n’arrivait même plus à l’effleurer et qui n’était plus que ruines. Des dizaines d’individus sans visage se dressèrent, témoins anonymes d’une époque maintenant révolue, attendant ses ordres comme les automates sans âme qu’on leur avait appris à être. Un des individus, identique aux autres, s’approcha alors de Stavros et parla d’une voix machinalement neutre.

Камрад полковник, мы делали нескольких пленников, некоторых из их очень молодых
« Camarade Colonel, nous avons fait plusieurs prisonniers dont certains particulièrement jeunes. »

Stavros essaya sans succès de scruter le visage du jeune officier puis se contenta de répondre, une pointe d’exaspération dans la voix.

Камрад, не принуждает меня повторить мои заказы
« Camarade, ne me forcer pas à répéter mes ordres…»

Les sans visages se tournèrent comme un seul homme vers d’autres figures fantomatiques, dont certaines de petites tailles, qui n’étaient pour Stavros que des taches encore plus anonymes que celles sous ses ordres. Ils se firent aligner sans résistance contre un restant de mur de pierre, puis les sans visages retirèrent la sécurité de leurs armes – car si Stavros n’avait aucun souvenir des visages, il se souvenait parfaitement de la figure emblématique du AK-47, fleuron de sa patrie – avant d’ouvrir le feu sans la moindre émotion. Un à un, les fantômes se couchèrent au sol, sans émettre de son, au niveau des bottes cirées de Stavros.

Celui ci se réveilla soudainement de son sommeil au moment où il arrivait au Red Lounge. Il reçut l’accueil cordial d’une jeune demoiselle et la remercia. Comme un vieux renard baroudeur, il reprit ses habitudes – à savoir scruter tous et chacun question de voir dans quel endroit il était en train de se fourrer. Ça, et le fait de porter un gilet par balle en toutes circonstances. Évidemment il avait pris soin de le dissimuler avec un complet veston foncé classique, sans être trop ostentatoire, qui lui donnait surtout un air officiel.

Il se prépara donc mentalement à rencontrer les pontes locaux de la même façon qu’il avait autrefois fréquenté les soirées du Parti – en attendant que les invités commencent à boire.

Se parlant plus à lui-même qu’à son garde du corps, Stavros se fît songeur ;

-Je me demande s’il va pleuvoir…

Messages : 42 Date d'inscription : 12/11/2008

Angela laissa échapper un ricannement à la question de Stavros... Toujours aussi spontané ce vieux loup! Angela vint murmurer à l'oreille du borgne qui en profita pour regarder dans son décolleté... Quelle classe! Réalisant rapidement qu'il ne portait aucune attention à ses paroles, Angie lança un regard de tueur à l'impertinent qui hocha rapidement la tête en gromellant tout en poussant la chaise roulante de Stavros vers l'endroit que la Baronne pointait vigoureusement avec son attitude autoritaire. Angela se dirigea ensuite auprès de la sénéchal.

- Dame Pénélope, veillez excuser mon arrivée plutôt abrupte...

Tout en parlant, Angela se dirigea vers Stavros qui était près tout en regardant vers Pénélope.

- .... Ne soyez pas surprise de mes accompagnateurs, laissez moi vous présenter mon conseiller, le Camarade Stavros

Elle se pencha ensuite à l'oreille de la torréador et lui murmure...

- Oui oui... Camarade... il est un peu sénile... Ou plutôt trop attaché au passé....

Avant de se relever en aborant un magnifique sourire. Enfin on reconnaissait Angela et son sens de l'humour pour le moins particulier. Adressant un clin d'oeil complice à la sénéchal en rigolant de bon coeur... Ils avaient appris à se connaître depuis le temps que Stavros était arrivé... Une relation particulière ou les taquineries fusaient entre eux... Et Stavros savait qu'Angela avait récidivé... Qu'est-ce qu'elle avait dit? La était la question...

Messages : 46 Date d'inscription : 10/11/2008

Franco choisit une place non loin de l'entrée, histoire de toiser chacun des visages, connus ou inconnus, qui passeraient la porte ce soir-là.

Bien installé dans une banquette, le Prévôt étendit nonchalemment son bras le long du dossier. Ses fonctions de protecteur de la cité l'avait quelque peu transformé en vigile et il lui arrivait de ne pouvoir séparer ses fonctions de l'existence mondaine des immortels. Un étrange spectacle s'offrit à son oeil tandis qu'Angela fait son entrée avec, à sa suite, un homme pris dans un fauteuil roulant poussé par un serviteur aux allures de barbare. "Quel destin ingrat que de passer l'éternité assis dans une chaise." se dit-il en lui-même. Sans doute aurait-il l'opportunité de rencontrer l'individu quand une occasion favorable se présenterait.

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

A la suite de son époux, Jacky prit place sur la banquette. Les moments de sérénité furent pour le moins inconstants durant ces 10 dernières années, partagés entre une obligation de limiter ses déplacements et une inquiétude omniprésente à savoir si son mari n'allait pas lui revenir dans une urne.

Mais ce soir-là, elle savoura à plein les délices qui s'offrirent à elle, autant l'épaule confortable de Franco que de l'ambiance de l'endroit. Cependant, elle vit un visage familier, qu'elle n'avait point eu la chance de croiser depuis un bon moment. Toute guerrière qu'elle fut, Angela avait livré un combat perpétuel et cela sembla avoir miné son entrain habituel.

Jacky s'extirpa de sa position confortable, non pas sans une grimace de douleur et marcha vers l'endroit où était assise Angela. Souriante et radieuse, Jacky s'arrêta devant sa soeur de clan :

- Dame Angela, quel plaisir de vous voir, il y a longtemps que nous nous étions rencontrés...

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

Qu'est-ce qu'elle avait dit? La était la question...
Mais quelle importance? Il fallait répliquer

Stavros se pencha vers l’avant, comme s’il faisait une confidence

-Ma chère Angela, comme toujours vous faites preuve d’une personnalité des plus juvéniles… et compte tenu des mœurs de la jeunesse du 21ème siècle, cela nous donne une bonne idée de vos habitudes charnelles.

Fît Stavros, un sourire en coin, en se frottant la barbe avec deux doigts… Prenant un air plus détaché, il prît ses aises avant de continuer…

-Vous me pardonnerez, mesdames, de ne pas me lever afin de vous saluer avec les égards qui vous sont dû mais le destin m’a fait la grâce d’un confortable fauteuil pour le reste de mon existence.

À peine ces mots prononcés qu’une autre dame que Stavros ne connaissait point vînt saluer Angela.

Messages : 42 Date d'inscription : 12/11/2008

Angela partit à rire... Et voilà, c'était reparti! Elle adorait la repartie de cet homme... Il savait toujours quoi répliqué et plus souvent qu'autrement, il gagnait leurs innombrables joutes verbales.

- Effectivement, excusez l'impuissance de mon cher collègue... Mais soyez rassuré par chance il lui reste une partie de sa tête, ce qui n'est pas donné à tous les hommes partageant son vénérable âge... Au fait Stavros, nous sommes dans un élysée pas dans un club de l'âge d'or... Mes 'moeurs juvéniles' ne sont aucunement déplacés...

La baronne adressa un clin d'oeil complice à son conseiller avant de se retourner vers Jacky... Elle ne l'avait pas oublié mais il était impératif qu'elle réplique au vieux soviétique... Un sourire illumina le visage d'Angela plus qu'heureuse de revoir son illustre acolyte de clan. La baronne fit l'accolade à l'ancienne shérif avant de poser ses mains sur les épaules de la brujah.

- Dame Fermosa! Comment va la plus belle brujah en ville? Je ne vous vois plus! Non pas que ce n'est pas agréable d'avoir des tête à tête stratégiques avec votre mari mais...

Angela vint murmurer à l'oreille de Jacky le visage orné d'un clin d'oeil.

- Je suis toujours plus à l'aise avec les membres de mon clan...

Angela reprit son ton normal.

- Que deviennez vous dites moi?

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

Ces petits échanges amusaient fortement Stavros

-Certes je le concède, le temps a malheureusement pris son lot sur mon esprit. Ce que la Camarade Angela oublie de spécifier, c'est que c'est l'état bordant la catatonie dans lequel je me trouve la plupart du temps qui me permet de la supporter et non pas, comme elle semble le croire, la forme inférieure arrière de sa personne.

-Quant à mon impuissance ma chère, je vous l’ai dis maintes fois ; cessez de flatter votre ego, je ne vous ai point accorder l’honneur de partager ma couche.

Dit-il, satisfait de lui-même

Se tournant vers la nouvelle venue, Stavros la scruta attentivement.

-Allons Angela, tâchons de faire preuve de bonnes manières voulez-vous bien ? Présentez nous donc.

Fît-il, la gratifiant du même clin d'oeil

Messages : 42 Date d'inscription : 12/11/2008

Angela éclata à nouveau de rire surtout après la phrase 'honneur de partager ma couche'. Mais on voyait qu'elle préparait sa réplique... Sur un ton ironique, la Baronne répondit à Stavros tout en le regardant directement.

- Détrompez vous mon cher... Je ne crois pas que vous soyez capable de me supporter qu'en raison de la belle vue que je vous offre, mais bien à cause des généreux chèques que je vous signe... Je comprends que vous n'ayiez voulu en parler... Quel déshonneur pour un hommme de votre âge de devoir avouer qu'il dépend d'une adolescente de 16 ans et d'un homme borgne pour se faire vivre...Peut-être devrais je penser à vous trouver une magnifique place en résidence pour personne semi-autonome. Enfin vous seriez entouré de personne ayant atteint votre niveau de maturité morale...Et puis, la vue des belles infermières vous serait sûrement plus agréable...Vous les aimez plus docile et soumise que ces belles anarchs qui vous font la vie dure.

Un demi-sourire au lèvres, Angela poursuiva.

- Pour ce qui est de l'honneur de partager votre couche, je laisse cela aux infermières qui sont passé maître dans l'air de les manier...Au fait, vous le dites si vous êtes dû pour être changé....

Lançant à nouveau un clin d'oeil complice vers Stavros, elle se tourna ensuite vers Jacky.

- Dame Jacky Fermosa, ancienne du clan brujah et ancienne shérif de cette ville. Ma chère amie, laissez moi vous présenter mon conseiller militaire, le camarade Stavros aussi surnommé le 'Colonel'... On pourrait y rajouter le qualificatif déchu mais pour le bien de la cause de flatter son ego nous maintiendrons le surnom tel qu'il est.

Angela avait le plus large des sourires aux lèvres retenant ses fous rire...

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

Jacky avait offert une accolade bien ressentie à sa soeur de clan, et du s'avouer à elle-même que la fébrilité de travailler sur le terrain lui manquait parfois. Cependant, les joutes verbales échangées entre "Le Colonel" et Angela s'avéraient fort divertissant, bien que quelque peu déplacés devant une personne inconnue.

Jacky fit un respectueux signe de tête au colonel Stavros, tout en laissant paraître un sourire aux coins de ses lèvres vermeilles :

- Cher ami, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Vous semblez avoir trouvé une adversaire à votre mesure, répondit Jacky en échangeant un regard complice avec Angela.

Jacky jeta ensuite un regard par-dessus son épaule, pour constater que son époux était encore pendu à son cellulaire, alors qu'il avait promis de délaisser quelque peu les mondanités insipides du monde mortel, ne serait-ce que pour un soir. Jacky détourna rapidement le regard pour revenir à la discussion qui promettait d'être intéressante.

- Pour répondre à votre question, ma chère, je profite de ce temps pour élargir mes champs d'influence, perfectionner certains de mes apprentissages mais aussi pour agir à titre de stratège, avec MONSIEUR le Prévôt et notre très chère Prince. Croyez-moi, je ne suis pas assise sur mes lauriers à coeur de nuit, j'utilise chaque heure à bon escient.

Puis, elle se pencha vers la Baronne, lui disant tout bas à l'oreille :

- Imaginez, vous n'avez eu que quelques rencontres stratégiques avec mon époux. Moi, ça fait 500 ans...et il arrive encore que j'aie du mal à le supporter...

L'ancienne laissa échapper un léger rire, chose qu'elle n'avait pas faite depuis un bon moment.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

Stavros rendît dignement le signe de tête respectueux à la nouvelle venue

-Je partage ce plaisir madame, mais il n’est pas bien difficile d’être de taille à affronter un homme qui ne tient plus sur ses jambes. Encore que, semble-t-il, ce ne soit pas des plus évident.

Plus discrètement, il souffla quelques mots supplémentaires adressés à Angela

-Vu votre jeune âge, la propreté ne doit pas non plus être un acquis pour vous. Je chargerai un de mes larbins de vous trouver un hochet.

Il revînt rapidement à la discussion avec Jacky passé cette courte digression.

-Ce n’est pas parce que nous ne vieillissons plus que le temps cesse pour autant de s’écouler. Il nous faut en effet rester en progression perpétuelle. Il est sage que tel soit aussi votre philosophie madame.

S’excusant un instant, Stavros se retourne brièvement vers son barbaresque sbire.

-Monsieur Mc Skorley, veuillez nous laisser je vous pris. Je vous rappellerai lorsque le besoin se fera sentir.

« Il n’est jamais difficile d’accomplir son devoir monsieur » répondît machinalement le colosse, avant de s’éclipser aussi discrètement que sa carrure le permît.

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

Jacky fut pour le moins amusée par le sens aîgu de la répartie dont faisant preuve Stavros. Son rire cristallin s'était transformé en un sourire sur son visage indolent.

- Eh bien, mon cher, je me fais un devoir de progresser à chaque nuit qui passe, si ce n'est pas dans l'art du combat ou de la stratégie, c'est en apprenant une nouvelle langue ou en approfondissant mes connaissances sur les machines infernales que sont les ordinateurs. Mais, croyez-en mon expérience, même après 6 siècles et demi, les découvertes sont sensiblement les mêmes. Rien ne perd, rien ne crée et tout se transforme. Je peux aisément adapter un apprentissage réalisé il y un siècle à une application moderne.

La voix de Jacky s'était transformé en un flot passionnée de paroles, tant la discussion s'annonçait pour être intéressante.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

Stavros se tendît imperceptiblement au mot stratégie. Plissant légèrement les yeux et se donnant, ce faisant, une apparence d'ours émergeant d'hibernation, il résista à la tentation de se plonger dans ses souvenirs une fois de plus.

-Camarade, en ce qui concerne l'art de la stratégie, je m'en réfère à Von Clausewitz, le théoricien prussien qui affirmait que la guerre est une continuité de la politique par d'autres moyens.

Il marqua une pause...

-Venant d'une société dans laquelle tous les aspects de la vie quotidienne étaient subordonnés au politique, cela vous donne une idée du monde conflictuel qui était le mien.

-D'un autre côté, nous devons être prudent et éviter de devenir de simples éponges à savoir, à trop privilégié le savoir théorique sur la pratique. Rien ne remplace l'expérience de terrain, n'êtes vous pas de cet avis?

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

Jacky repondit d'emblée au Colonel :

-Eh bien, monsieur, venant d'une époque où le savoir n'était pas aisément accessible, j'ai appris bon nombre de choses
dans le feu de l'action, et encore aujourd'hui, je m'efforce de mettre la théorie en pratique. Comme vous le disiez plus
tôt, peu importe l'âge et le vécu que nous possédons, la théorie et la pratique vont souvent de concert.

Elle regarda autour d'elle puis remarqua qu'ils étaient tous entassés près de l'entrée. Elle hocha de la tête puis revint à ses interlocuteurs :

- Peut-être devrions-nous trouver un endroit plus approprié pour discuter et laisser l'opportunité aux autres de faire leur entrée comme il se doit. Qu'en pensez-vous ? dit l'ancienne Brujah, dont le regard voguait d'Angela à Stavros.

Jacky tourna la tête à nouveau vers Franco, qui avait enfin abandonné cet appareil de malheur et qui observait le groupe, les bras croisés et le visage impassible.

- Je pourrais vous présenter mon époux, si vous le désirez, Camarade Stavros...

Messages : 15 Date d'inscription : 15/11/2008

Suivant le regard de Jacky, Stavros vît de quel individu elle voulait parlé.

-Parfaitement d'accord avec vous Camarade, trouvons un endroit plus à l'écart afin que vous puissiez faire les présentations
....
Jetant un coup d'oeil à Angela, il ajouta, un sourire en coin;
-Vous tâcherez de suivre n'est ce pas?

Admin Messages : 101 Date d'inscription : 08/11/2008

*Puis,un etrange personnage,plutot peu vue durant les derniere année,a part par certaine personne fit son entrée,toujours aussi coloré,et vetue de complet de mauvais gout,et couleur......
Il montra une invitation rapidement pour entré,fesant quelque pas dans la piece,s'humectant les levre,et se frottant les mains,il alla directement vers le comptoir,sans trop faire attention,du moin pour linstant a ce que il croise,quand il arrive au comptoir,il prend un verre de champagne que il se mets a engloutir.
Durant que il fait ca,il regarde qui est present bien sur,voyant la baronne,son etrange ami eclopé,le couple carrera-fermosa,La senechale......delectable petit morceau elle la,ainsi que diverse personne.....mmm,la soiré s'annonce tranquil*

Messages : 41 Date d'inscription : 10/11/2008 Age : 43

Penchant légèrement la tête, la Brujah répondit d'une voix profonde :

- Si vous voulez bien me suivre.

On aurait dit que Jacky suivait le rythme d'un tango tant ses hanches ondulaient habilement entre les tables. Discrètement, elle mordit sa lèvre supérieure et sentit rapidement sur sa langue, le goût du sang. Quant elle arriva à la table où était installé son mari, elle se pencha devant lui, offrant à lui seul une vue imprenable sur son décolleté. Elle posa une de ses mains délicates sur la joue de Franco pour ensuite l'embrasser, partageant ainsi avec lui quelques gouttes de son sang. Ils échangèrent ensuite un sourire satisfait; Jacky essuya les goutelettes de sang à la commissure de ses lèvres. Elle se redressa pour se retourner vers Angela et Stavros :

- Camarade Stavros, je vous présente mon époux, Franco Carrera, ancien de la famille Ventrue et prévôt de la cité de Québec.

Admin Messages : 101 Date d'inscription : 08/11/2008

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Pénélope accueillit le clown avec le plus de courtoisie qu'il lui fut possible de déployer étant donné ce qu'il pouvait évoquer. Elle lui sourit en lui souhaitant la bienvenue, mais plissa les yeux tant elle anticipait certains accrochages reliés à sa simple présence. Cependant, elle tâcha de dissimuler cette réaction au principal intéressé, attendant qu'il se soit retourné pour gagner une place de son choix. Aussitôt, elle prit son cellulaire et s'appliqua sur quelques touches pendant un moment.

Messages : 33 Date d'inscription : 10/11/2008

Philippe avait à peine eu le temps de se changer qu'il avait fait ronronner le moteur de l'Impala pour se rendre au lieu de réunion. Il profitait des arrêts au feu rouge pour replacer ses mèches rebelles. Heureusement, il n’avait plus besoin de se raser…Il farfouilla partout, sous le siège, dans son sac de toile, pour trouver de quoi sentir bon. En ouvrant le coffre à gants, il débusqua une petite bouteille au liquide ambré. Il s’arrêta sur le bas-côté pour en humer le contenu, qu’il trouva fort agréable. Il en mit quelques gouttes sur ses poignets et dans son cou, laissant une fraîche odeur fleurie sur sa peau.Il arriva en trombe dans le stationnement à l’endroit indiqué, très près de la rutilante Rolls-Royce de son ancien régnant. En sortant de la voiture, il inspecta d’abord son véhicule puis la voiture de luxe et tous deux semblaient n’avoir subi aucun dommage

En entrant dans le Red Lounge, il remit son carton à l’homme qui était à l’entrée, lui faisant un léger sourire. Il s’arrêta devant un miroir, replaçant le col de son veston, puis quelques mèches de cheveux. Il dépoussiéra ses épaules, qui étaient vraisemblablement très propres. Il fit un rutilant sourire à son reflet avant de gravir l’escalier.

Chemin faisant, il constata qu’un des boutons de sa manche étaient défaits. Il marcha vers l’entrée de la salle tout en reboutonnant tant bien que mal le bouton rebelle. Il y arriva juste avant d’arriver devant Pénélope.

En voyant la belle sénéchale, il prit délicatement sa main et y déposa le plus doux des baisers.

- Madame, toutes mes excuses pour le retard. Vous êtes comme toujours étincelante de beauté, dit Philippe sans jamais la quitter des yeux.[/size]

Admin Messages : 101 Date d'inscription : 08/11/2008

Pénélope se laissa saluer par Philippe avec beaucoup d'agrément. Puis elle lui répondit, sur un ton espiègle:

- En retard?

Elle ricana, sans malice.

- Vous n'êtes pas en retard Monsieur Devreaux. Vous êtes même un peu en avance si je me fie au nombre d'invités arrivés. De toutes manières, plusieurs nouveaux visages seront à découvrir pour beaucoup d'entre nous. Alors tous pourront profiter du début de cette soirée pour faire de nouvelles connaissances.

Elle lui sourit gentiment et l'invita à s'aventurer plus loin dans le lounge.

» Le Manoir de Lady Fianna - 2e soirée