Présentation sommaire

Nom : Inconnu
Prénom : Inconnu
Surnom : « Colonel » Stavros
Clan : Brujah
Sire : Inconnu
Age apparent : cinquantaine

Aspect Physique : 6’2, 190 livres, yeux verts, cheveux et barbe poivre et sel. Dans la cinquantaine. Porte généralement une chemise blanche à manches longues retroussées avec pantalon à bretelles noir. Souliers noirs cirés. Il porte un holster à la gauche qu’il dissimule avec un veston négligemment attaché assorti à ses pantalons. L’ensemble des vêtements semble daté. Il est paralysé à partir de la ceinture.

Aspect Psychologique : Personnage méfiant, personnalité instable. Arborant généralement un sourire narquois en coin, fait généralement preuve de bonnes manières. S’exprime habituellement en termes démontrant son instruction. Survivaliste et nostalgique dans l’âme. Peut faire preuve d’une improbable loyauté à l’encontre de certaines personnes mais est généralement teinté d’un sentiment de trahison. Complètement désillusionné et blasé, il est sarcastique et cynique.

DOSSIER MILITAIRE: L’information publique concernant Stavros est fragmentaire, mais il est visiblement d’origine est-européenne et a bénéficié d’une formation militaire en Union Soviétique. Sa première assignation est à la 93ème Division motorisée Kharkov. Fraîchement sorti de l’entraînement, il est blessé lors de l’intervention soviétique en Hongrie en 1956 lors que son unité prend d’assaut un quartier révolté. Envoyé récupérer en Union Soviétique, il profite de ce temps pour obtenir une formation d’officier et approfondir ses connaissances en tactiques de Contre insurrection. Il est muté au service de renseignement militaire soviétique, le GRU. N’ayant jamais porté d’intérêt au parti communiste, il lui est impossible d’adhérer au KGB. Dans la même période, il est admis à l’Académie militaire Frunze à Moscou et commence l’apprentissage de langues étrangères diverses, dont le français et l’anglais. Le résumé complet de la formation acquise dans ces années est classé confidentiel.
En 1962, pendant la crise des missiles à Cuba, il est envoyé dans l’Égypte de Nasser pour sa première mission en tant que « conseiller militaire » chargé de former les officiers cadres. Il est ensuite transféré au Yémen pour remplir sensiblement les mêmes fonctions. Contrairement aux autres conseillers militaires soviétiques qui optent pour des formations de masse (people’s war) destinées à supporter des insurrections ou des régimes pro-soviétiques, il préfère se spécialiser avec des groupes de combats tactiques dont il sélectionne lui-même les membres et l’entraînement afin de mener des missions de sabotages et divers attentats. Pourtant, le taux de survie de ces groupes est faible, principalement en raison des missions à hauts risques qu’ils se voient attribués. Tout en étant spécialisés, ces groupes de combat sont, des paroles mêmes de Stavros, « des atouts sacrifiables ». Il n’hésite pas à envoyer vague après vague des groupes de jeunes conscrits. En 1968, il supervise la 8ème Division blindée lors de l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie.
Il commence peu à peu à se développer un réseau de contacts dans les milieux militaires et à se forger une réputation de fantôme ; il est un officier très discret et apparaît peu aux réceptions données dans les ambassades, mais quand il se présente dans une région du globe, le chaos ne tarde jamais.
De plus en plus en demande à l’étranger, il cumule la fonction d’agent de liaison et négocie l’obtention de matériel militaire au Angola en 1975 puis au Mozambique en 1977. Il y formera des unités chargées d’aller fomenter un soulèvement en Afrique du Sud contre le gouvernement de l’apartheid et sera directement responsable d’une vague d’attentats à la bombe. Du propre aveu de ses homologues africains, c’est la quasi-absence d’endoctrinement à l’idéologie socialiste qui le rend appréciable en qualité d’officier de formation ; pour lui, seule la Victoire compte. Le KGB n’est cependant pas de cet avis et commence à douter de sa loyauté, plusieurs de ses transactions à l’étranger pour le compte de l’URSS ayant dépassé le cadre opérationnel de ses responsabilités. Son célibat est aussi un facteur laissant croire à une défection prochaine, le KGB jugeant qu’il n’aurait rien à perdre. La protection du GRU lui évite cependant les désagréments d’une enquête interne.

La dernière partie de son dossier militaire est teintée de mystère : en 1979 il semble être tombé en disgrâce auprès du haut commandement. Il tentera de se racheter lors de l’invasion soviétique de l’Afghanistan mais il est soudainement rappelé à Moscou en 1981.

Il est par la suite jugé par un tribunal militaire secret pour des crimes classés confidentiels et est expédié sous bonne garde dans une prison à haute sécurité à Tachkent, en Ouzbékistan.

Détenu à Tachkent, Stavros ne cache pas ses intentions de s’enfuir. Profitant du chaos de la chute de l’Union Soviétique en 1991, il s’évade à la faveur de la nuit en égorgeant deux gardes à l’aide d’une lame de rasoir et disparaît dans la nature avec comme cadeau d’adieu des sentinelles, une balle dans le corps…

*Le reste des pages du dossier sont manquantes ou tellement censurées qu’elles en sont inintelligibles *